Updated: Oct. 9, 2012 (Initial publication: Oct. 9, 2012)

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Une lettre publique de nombreuses personnalités a été adressée le 6 octobre 2012 au Premier Ministre britannique pour obtenir une régulation de la presse écrite

Hugh Grant et Jude Law écrivent à David Cameron pour une régulation de la presse britannique

Le Premier ministre David Cameron s'adressant au journaliste de BBC News lors du congrès annuel conservateur à Birmingham, le 7 octobre 2012

Le Premier ministre David Cameron s’adressant au journaliste de BBC News lors du congrès annuel conservateur à Birmingham, le 7 octobre 2012

REUTERS/Jeff Overs/BBC/Handout

Par RFI

En Grande-Bretagne, les acteurs Hugh Grant et Jude Law ont, comme plus de 50 victimes des écoutes téléphoniques pratiquées par l’ancien tabloïd News of the World, adressé une lettre ouverte au Premier ministre. C’est un coup d’éclat pour obtenir l’assurance que David Cameron acceptera de nouvelles lois pour réguler la presse alors que selon des rumeurs persistantes, le chef du gouvernement conservateur aurait déjà décidé de s’y opposer.

Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix


La société du Royaume-Uni reste marquée par le scandale causé par les écoutes illégales organisées par  Cette missive collective ne vient pas de tomber par hasard dans la boîte aux lettres du Premier ministre. Envoyée à grand renfort de publicité avec des extraits publiés dans la presse, elle coïncide avec la tenue d’un congrès annuel conservateur agité à Birmingham. C ’est donc une manière d’accroître un peu plus la pression sur David Cameron.


Une commission sur l’éthique des médias doit publier dans quelques semaines ses recommandations sur une façon plus rigoureuse de réguler la presse à la suite du scandale retentissant des écoutes illégales. Mais déjà des « sources proches » de Downing street ont fait savoir que David Cameron n’aurait pas l’intention d’écouter la commission. Il compterait laisser les journaux continuer à s’auto-réguler.


Or, les signataires veulent voir, eux, la mise en place d’un nouvel organisme indépendant, non seulement des médias mais aussi du gouvernement. Ils veulent donc obliger le Premier ministre à étudier, comme il l’a promis, avec un « esprit ouvert » les recommandations de la commission.


Leur tactique semble avoir réussi puisque David Cameron a réitéré face aux caméras sa promesse et rejeté le statu quo. Il a néanmoins souligné qu’il fallait une presse libre et plaidé pour un système de régulation « raisonnable » sans plus de précisions


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