Constitutional Law will have an increasingly important role to play in regulatory Law. This is especially true since the State Council uses its power to filter itself become a sort of Constitutional Court or maybe a Supreme Court.
One can think so reading the UBS decision on the 5th of November 2014.
Indeed, to refuse to transmit to the Conseil constitutionnel (French Constitutional Council) the priority question of constitutionality formulated by UBS, the French Council of State gives what it believes to be the correct interpretation of the constitutional principle of legality of offenses and penalties in banking regulatory Law.
So to say there is no "question", the Conseil d'État says there is no "problem" because, through the interpretation it gives, the provisions of the Code Monétaire et Financier offers to the Supervisory Authority, the Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), the power to sanction the bank for having not properly implemented its internal control, comply with the constitutional principle of legality of offenses and penalties, which is applicable in administrative repression.
But because to estimate that there is no "question", it must be said that there is no "problem", it is assumed that the High Administrative Court has acted as Constitutional Court.
We must take note. Is this really what the Constituent wanted by instituting a filter system by the constitutional law of the 23rd July 2008 establishing the priority question on constitutionality? Indeed, in this very sensitive and decisive question of repression in banking and finance, is it not at least to the French Constitutional Council itself to say the authoritative interpretation to remember that the constitutional text it is the guardian?
Il faut en prendre acte. Est-ce vraiment ce qu'a voulu le Constituant en instituant un système de filtre par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 instaurant la Question prioritaire de constitutionnalité ? En effet, dans cette question très sensible et déterminante de la répression en matière bancaire et financière, n'est-ce pas à tout le moins au Conseil constitutionnel lui-même de dire l'interprétation autorisée qu'il faut retenir du texte constitutionnel dont il est le gardien ?
En effet, sur le fond, le Conseil d'État exprime la constitutionnalité du système par lequel le Législateur a délégué au Ministre de l'Économie la définition des conditions d'application de l'obligation d'un contrôle interne dans les banques, car selon lui cela ne porte pas atteinte à l'exclusivité du pouvoir législatif visé à l'article 34 de la Constitution, dans la mesure où le ministre n'exerce son pouvoir normatif que sur les modalités de l'exigence du contrôle interne posée par la loi, n'a donc pas reçu de délégation de pouvoir, et que la question n'est donc pas "sérieuse".
En France, les juges constitutionnels se sont multipliés ... Si l'on rapproche cet arrêt de la décision de la véritable cour constitutionnelle, qui demeure être le Conseil constitutionnel, à savoir la décision du 24 octobre 2014, Stéphane R., ils semblent tous aller vers plus de répression.
La répression devient le centre de la régulation et de la supervision bancaire et financière. Signe de la "passion du droit", qui inquiétait Carbonnier dès 1996.
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